Le 8 novembre 2024
Robert Plant (Led Zeppelin), Tinariwen, Tony Allen, Robert Wyatt, Archie Shepp, Érik Truffaz, George Dudley (Mystic Revelation of Rastafari), René Lacaille, Vincent Ségal, Albin De La Simone, Baptiste Brondy (Delgres)… Ce ne sont ici que quelques noms parmi des dizaines d’autres avec lesquels les Angevin·es de Lo’Jo ont travaillé depuis près de quatre décennies. Au cours de cette longue aventure, le groupe a tout connu, d’un concert au milieu des chevaux sauvages lors d’une fête de résistance tchétchène jusqu’à la grande scène de Central Park à New York, en passant par la Chine ou le désert du Sahara. Lo’Jo revient aujourd’hui avec « Feuille Fauves », son douzième album, et c’est comme toujours un événement. Rien de mieux donc que les dorures du Grand Théâtre d’Angers pour ces retrouvailles au firmament.
Il existe des musiciens qui s’apparent à des magiciens, dans la manière qu’ils ont de façonner des sons qui semblent impondérables. Béranger Vantomme est sans nul doute l’un de ceux-là tant il transforme la batterie en un orchestre de sons vibrants, où peaux, métaux et bois se mêlent en une danse insaisissable et gracieuse. Dans son exploration musicale, l’artiste nous livre sa vision d’une batterie plurielle qui transperce l’espace.